NAC basket – Petit-Mars basket club, une année main dans la main
Effectifs en commun, infrastructures mutualisées… Cette saison, avec la coopération territoriale, les deux clubs voisins se rapprochent.
Une coopération territoriale, c’est quoi ?
Selon la définition officielle de la Fédération, la « CTE est une équipe constituée de licencié-s de deux associations sportives minimum qui mettent en commun leurs effectifs pour participer à une compétition dans une catégorie et à un niveau déterminé ».
Donc non, ce n’est pas une fusion. Le dispositif tient plus de l’entente, où chaque club conserve son bureau, son président… Et « chaque joueur garde l’attache à son club », complète Alain Guéresse, président du NAC basket.
Concrètement, sept équipes sont concernées par le rapprochement : quatre équipes seniors (deux filles et deux garçons), une équipe juniors et deux équipes de minimes gars.
À noter qu’un Petit-marsien qui joue à Nort, dans une équipe composée en majorité de joueurs du NAC basket, reste un licencié au Petit-Mars basket club (PMBC).
Ça sert à quoi ?
Les intérêts sont multiples. Le premier était de consolider les effectifs. Certaines catégories disposaient de trop de joueurs dans un club, pas assez dans l’autre. D’où la possibilité, avec l’ensemble des joueurs, de créer plusieurs groupes. « Avec des équipes plus compétitives et des équipes plus « faibles » dans certaines catégories », décrit Yannick Aliau, président du PMBC.
Le deuxième aspect est la mutualisation des structures. En gros, « c’est plus de souplesse et plus de créneaux horaires », indique Alain. Le NAC basket dispose à présent d’une quarantaine d’heures de créneaux, dont six dans la salle flambant neuve de Petit-Mars.
Les seniors garçons s’y entraînent chaque mardi soir et un vendredi sur deux. Par ailleurs, pour les trois équipes seniors gars, la phase aller se jouera à Nort. Les matches retour à Petit-Mars. Les seniors filles feront l’inverse.
Facile à mettre en œuvre ?
Une vraie galère ! Demandez à ceux qui ont acté (présidents, secrétaires…) en coulisses tout cet été. Car qui dit plus de plannings, dit plus d’organisation. D’autant que deux sites sont à prendre en compte cette année.
Les minimes garçons, par exemple, héritent ainsi de deux entraînements dans la semaine : l’un à Nort, l’autre à Petit-Mars. Ce ne sont que six kilomètres de distance, mais tout de même. « Des plannings de transports sont mis avec les parents, indique Alain, mais c’est compliqué à mettre en place. »
Et demain ?
Après la coopération, la fusion ? « Pas à l’ordre du jour, répondent les deux présidents. Pour le moment, c’est un sujet qui n’a pas été abordé. » La coopération, dont on attend déjà de mesurer les effets pour cette année, a été suffisamment compliquée à mettre en place.
Il n’empêche que l’idée peut faire saliver. Aujourd’hui, le NAC basket « pèse » plus de 200 licenciés ; le PMBC, 130. Faites le calcul. Une fusion donnerait naissance à un « super-club ». Assurément « dans le top 5 des clubs de Loire-Atlantique », évalue Alain.